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Actualité

 

Algérie : Le SNMG passe de 10 000 DA à 12 000 DA à partir du 1er janvier 2007

 

UGTA AlgérieAlgérie - Le Salaire national minimum garanti SNMG) a été relevé de 2 000 DA. Il passe ainsi de 10 000 DA à 12 000 DA.

C’est ce qui a été décidé dans la nuit de samedi à hier lors de la 12ème tripartite qui s’est tenue à Djenane El Mithak. Pour mémoire, l’UGTA a revendiqué un SNMG à 15 000 DA. C’était d’ailleurs l’objectif qu’elle s’était fixé lors du dixième congrès.

Mais Abdelmadjid Sidi Saïd et ses camarades du secrétariat national n’en ont été pas moins satisfaits, du fait qu’ils ont réussi, à travers les âpres négociations de branches avec les Sociétés de gestion des participations de l’Etat (SGP) à arracher des augmentations assez correctes pour le secteur économique public, atteignant une moyenne de 25%.

Mieux encore, la Centrale syndicale a réussi à travers le dialogue avec le patronat privé à arracher une hausse du salaire de base oscillant entre 10 et 20%.

«Ce sont là des augmentations directes», dira Abdelmadjid Sidi Saïd qui n’exclut pas de voir les choses évoluer dans le bon sens lorsque la consommation sera relancée et la productivité augmenter. Il faut dire que le conclave a été le plus court dans l’histoire des tripartites et du dialogue social entamé il y a maintenant plus de 15 ans. En effet, l’ouverture de la séance n’a eu lieu que samedi à 23h00.

Séance au cours de laquelle le chef du gouvernement a loué les vertus du dialogue en indiquant que «la tripartite a toujours permis un échange fructueux de points de vue et une réelle mobilisation des énergies pour relever efficacement les défis lancés à notre économie nationale d’une part, et répondre favorablement aux aspirations légitimes des citoyens d’autre part […]».

Il mettra en exergue l’attention particulière que voue le président de la République au pacte économique et social, dont il a suivi de près les différents étapes de son élaboration. «[…]partenaires économiques et sociaux s’engagent donc par ce pacte à apporter chacun sa pierre à l’édifice pour que soient réunies et mises à profit, dans un climat apaisé, les conditions devant permettre de concrétiser trois actions essentielles», à savoir «développer la production nationale dans tous les domaines de compétitivité possible, développer une capacité productive capable de compléter les revenus tirés des hydrocarbures et dégager les moyens et les instruments d’une politique sociale efficiente et d’un développement le plus équitablement réparti […]».

Abordant le volet salarial, M. Belkhadem relèvera que les négociations des conventions de branches ont mis en avant les disparités existant entre les entreprises publiques.

Il appellera d’ailleurs à une mise à niveau. Le SG de l’UGTA, lui, a fait un plaidoyer en faveur des entreprises algériennes, qu’elles soient publiques ou privées. «[…] Le gouvernement, l’UGTA et les employeurs sont convenus de la nécessité, en cette phase sensible de notre développement, d’élaborer dans la concertation, un pacte national économique et social.

Le pacte constitue un instrument de choix pour fixer les lignes directrices qui fondent les politiques économiques permettant d’assurer une croissance soutenue à l’économie nationale, de faire reculer le chômage et d’améliorer le bien être social […].»

Pour le patron de la Centrale syndicale, ces politiques économiques «doivent intégrer les mesures de soutien des entreprises publiques industrielles viables ou potentiellement viables en relançant les investissements de renouvellement et de modernisation indispensables à leur survie ou à leur développement […]».

Les représentants des organisations patronales, ont, elles réitéré leur position, mais ont aussi demandé à ce que, par exemple, le processus de privatisation se fasse dans la transparence la plus absolue.

Suite à quoi les journalistes ont été invités à quitter la salle en raison du huis clos. «Nous ne serons pas longs, lancera le chef du gouvernement à l’adresse de la presse, car nous nous sommes entendus sur la plupart des points.»

On comprendra par là que tout était arrêté à l’avance. Même le communiqué final, d’habitude rédigé sur place par une commission tripartie qui se réunissait dans les bureaux du sous-sol de Djenane El Mithak, avec les incessants va-et-vient pour les correctifs, était finalisé.

Les journalistes furent rappelés deux heures plus tard pour assister à la clôture de la séance et à la cérémonie de signature des conventions de branches entre les fédérations UGTA et les SGP ainsi que la paraphe du pacte économique et social entre les trois partenaires sociaux. Ce sont donc là les résultats du dialogue social entamé immédiatement après la bipartite de juillet dernier.

Le plus important étant bien entendu l’augmentation du SNMG. Une augmentation qui, soit dit en passant, n’aura pas une grande répercussion sur les bourses des salariés en raison de l’article 87 bis.

Ce qui fera d’ailleurs dire à Abdelmadjid Sidi Saïd que celui-ci sera traité dans le cadre de l’élaboration du code du travail que Tayeb Louh espère voir finalisé avant la fin de l’année en cours. Cela ne réglera pas, cependant la problématique du pouvoir d’achat dont il faut engager le débat.

Tant il est vrai que les Algériens ont été habitués à recevoir 1 DA et se faire enlever 2 à travers les hausses des prix du gaz, de l’électricité et des produits de consommation, nonobstant les taxes et autres TVA dont ils doivent s’acquitter sur pratiquement chacune des factures qu’ils reçoivent.

Par Faouzia Ababsa - La Tribune

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