La Société générale Algérie lance le prêt étudiant

Algérie - La banque Société générale Algérie (SGA) lance un nouveau produit et non des moindres, puisqu’il coïncide avec la rentrée universitaire. Les étudiants désireux de s’inscrire dans une des plus grandes écoles algériennes pourront le faire grâce à la formule «prêt étudiant».

C’est ce qu’a annoncé M. Joël Jarry, président du directoire de SGA, lors d’une rencontre avec la presse, qui s’est tenue hier à l’hôtel El Djazaïr. Pour plus de détails sur ce nouveau produit, le président du directoire a expliqué que cela a été rendu possible grâce à un accord signé avec les 10 plus grandes écoles algériennes.

Ainsi SGA est en mesure de financer les frais d’inscription des étudiants. Le prêt plafond est de 1 million de dinars avec une durée maximum de remboursement de sept(7) ans dont une période de différé pour le remboursement du capital pouvant atteindre quatre (4) ans. Quant au taux d’intérêt il est de 5% l’an en hors taxes.

Les garanties demandées pour bénéficier du prêt en question sont les suivantes : l’étudiant devra souscrire une assurance D.I.A.D et une caution personnelle des parents et/ou tiers personne solvable.

Deuxième nouveauté chez SGA : le prêt immobilier au grand public. Sur ce produit, M. Joël Jarry a tenu à souligner : «Ce n’est qu’après une période de rodage de plusieurs mois que nous avons pris cette décision de lancer ce nouveau produit.» Lequel est destiné au financement de l’acquisition (neuf ou ancien) ou de la construction.

«Une formule accessible auprès de l’ensemble du réseau d’agences que compte SGA à travers le pays», a lancé le président du directoire. Le montant minimum du prêt est de 500 000 DA et le maximum équivaut à 80% du montant total de l’investissement.

En ce qui concerne la durée maximum de remboursement, «elle est en principe de 15 ans mais il y a possibilité d’allonger jusqu’à 20 ans après étude du dossier. Le taux d’intérêt est à partir de 6,50%», a indiqué le premier responsable de SGA.

Toujours au volet des nouveaux produits de cette banque, celle-ci compte lancer dans les jours à venir le «pack jeune» pour les moins de vingt-cinq ans, comprenant le compte courant, la carte de retrait et l’abonnement à sga@net.

Soulignons également que le patron de SGA a mis à profit ce rendez-vous avec la presse pour brosser un bref aperçu sur l’activité de sa banque en Algérie. On apprend donc de ce dernier que la Société générale Algérie compte à ce jour 19 agences opérationnelles, implantées notamment dans les grandes métropoles du pays.

Dans les semaines qui viennent, il est attendu l’ouverture de l’agence de Sidi Bel Abbès et celle d’Akbou. Le réseau d’agences de la SGA emploie 650 personnes dont 12 expatriés. «Les nationaux sont en grande partie des jeunes diplômés [57% de filles] dont la moyenne d’âge est de trente ans.

Pour parfaire leur formation dans les métiers de la banque nous leur assurons des formations», a déclaré le président du directoire. Et d’ajouter à ce sujet : «Nous prévoyons l’ouverture en 2007 d’un centre de formation car nous tenons à continuer à recruter dans la mesure où nous sommes convaincus qu’il existe en Algérie d’excellentes compétences.»

Au registre de la clientèle, «SGA compte actuellement 50 000 clients dont 43 000 particuliers», a affirmé le conférencier et d’ajouter : «Pour augmenter le nombre de notre clientèle nous allons mettre en place une politique commerciale très agressive. Pour ce faire nous allons réduire le taux d’intérêt à 5%.» Ce même responsable fera savoir, toujours sur le plan activité de sa banque que depuis le mois de mai 2001 à ce jour, ce sont 8 500 véhicules qui circulent grâce au crédit auto de la SGA.

Ce dernier a aussi rappelé que depuis janvier 2005, SGA a enrichi la gamme des ses crédits à la consommation avec 2 formules de prêt simple et facile à mettre en place, le crédit liberté et le crédit bien-être, avec un délai de réponse ne dépassant pas 48 H. Selon Joël Jarry, 150 000 clients ont à ce jour bénéficié d’un crédit liberté ou d’un crédit bien-être.

Notons enfin que le président du directoire a soulevé la question de la concurrence. Il affirmera que «le taux de bancabilité est encore assez faible pour ne pas nous inquiéter d’autant plus qu’il y a beaucoup de parts de marché à prendre».

Par Ziad Abdelhadi - La Tribune