Le Nucléaire Civil en Algérie
Es Salam est un réacteur d'eau lourde de 15 mégawatts. Après plusieurs essais, le réacteur fut officiellement ouvert le 21 décembre 1993.
La Chine a été le fournisseur de la technologie nucléaire en Algérie depuis que nos deux pays ont signé une coopération en 1983. Le programme a comporté la construction du complexe nucléaire chez Birine, qui inclut le réacteur d'es Salam, un laboratoire de cellules chaudes, et des autres pour la production des radio-isotopes.
Il avait également été conclu pour la deuxième phase du programme, la construction du laboratoire de cellules chaudes, où il démantèlera le carburant nucléaire enlevé du réacteur, l'étape antérieure pour obtenir le plutonium.
La troisième et phase finale du programme comprendra la construction d'un laboratoire de production de radio-isotope, avec les possibilités pour extraire le plutonium à partir du carburant nucléaire d'abord irradié dans le réacteur, et alors démantelé dans les cellules chaudes.
L'Algérie et la Chine ont signé le contrat correspondant en mai 1997.
La coopération chinoise a été complétée par cela de l'Argentine, qui, en 1989, a vendu l'Algérie le réacteur pour recherches scientifiques de Nour.
Message du ministre des affaires étrangères M. Mohamed-Salah Dembri
Voici le message du ministre des affaires étrangères M. Mohamed-Salah Dembri adressé en 1993 à l'Agence Internationale de l'Energie Atomique :
La cérémonie inaugurale qui nous réunit aujourd'hui est d'une nature exceptionnelle parce qu'il représente un événement important dans l'histoire de la coopération et du développement. Il est également exceptionnel parce qu'il représente les résultats d'une entreprise coopérative entre deux pays en voie de développement, l'Algérie et la République populaire de Chine, qui ont joint des forces dans une entreprise partagée et valable et contribué au développement par l'utilisation pacifique de l'énergie nucléaire.
L'estime mutuelle ressentie par nos deux pays et l'amitié qui lie l'Algérien et le Peuples chinois. Et il est exceptionnel aussi bien parce qu'il traduit que la notion de sécurité et le développement sont indivisible, en assurant l'accès par un pays tel que le mien aux technologies nécessaires pour le développement.
Cette entreprise collective, à laquelle l'Agence internationale de l'énergie atomique (l'Aiea) a prêté son appui régulier, manifeste également la résolution des états pour travailler ensemble à supprimez l'inégalité, l'injustice et l'instabilité qui résultent de la course aux armements et son conflits de racine.
L'Algérie est fière de l'accomplissement de ce projet, qui témoigne de sa promptitude à contribuer à la paix et à la sécurité internationale. " es Salam " est et demeurera une expression véritable de la détermination de l'Algérie à tirer des avantages technologiques qui peuvent dériver de l'utilisation pacifique de l'énergie nucléaire.
Elle tient également comme symbole de sa coopération exemplaire avec l'Aiea, l'agence confié par la communauté des nations avec la tâche de favoriser le développement et utilisation pratique d'énergie atomique pour des buts pacifiques dans le monde entier.
Je suis ainsi heureux d'annoncer que la coopération entre l'Algérie et l'Aiea a été toujours distingué par la franchise, la transparence et le respect qui a abouti à la conclusion de deux accords de sauvegardes pour le "Nur" et réacteurs d'" es Salam".
L'Algérie a entrepris cet effort en tant qu'élément d'une plus large stratégie, adoptée il y a bien longtemps, impliquant les questions liées du désarmement, de la non-prolifération et, finalement, de la paix et la sécurité internationale.
Dans cet esprit, l'Algérie essaye d'adopter, une approche à ces issues qui tient compte de la nécessité d'assurer à des conditions favorables tous les deux pour la création et promotion des programmes de recherche techniques et scientifiques à autre son économique développement, et pour le renforcement de son engagement au travail du la communauté internationale vers le désarmement et la non-prolifération.
Absolument consacré à l'utilisation pacifique de l'atome, l'Algérie affirme sans équivoque son engagement au régime de non-prolifération. C'est une décision que nous avons librement prise, et nous pouvons vous informez ainsi que nous travaillons au nom du désarmement, et notre programme nucléaire en particulier.
J'ai donc, aujourd'hui, au nom des plus Hautes Autorités de mon pays, déclarez solennellement que l'Algérie résout pour adhérer au Traité de non-prolifération.
En prenant cette décision, l'Algérie offre son appui total à un effort multilatéral de sorte que le but du désarmement général et complet puisse être réalisé. Elle accepte sa pleine responsabilité dans ce domaine.
L'Algérie reconnaît le progrès réel qui a été accompli jusqu'ici, particulièrement au niveau bilatéral, vers le désarmement nucléaire. Tel qui est le cas, mon pays espère que le progrès sera accompli au sujet de la sécurité des états non nucléaires. En même temps, il est pressant que des efforts concrets devrait être faite vers l'établissement dans le Moyen-Orient d'une zone exempt des armes de destruction massive, débutant avec le plus mortel de tous, les armes nucléaires.
Sous un tel régime, toutes les installations nucléaires de la région seraient limitées strictement au civil et à des fins pacifiques.
J'espère ainsi vous avoir informé de certains choix et de décisions importantes prises par mon pays, vers lequel nous démontrons notre résolution pour prendre clairement le renforcement de l'amitié, de la compréhension et de la coopération avec tout nos associés.
Ce moment décisif dans l'évolution de mon pays pour un acte de véritable solidarité de la part de tout nos associés et amis, de sorte que les valeurs et les principes de la tolérance, liberté et la démocratie, la justice, l'equitabilité et la paix qui nous guident peuvent être préservées et garanties pour tous. Merci.
Message original en anglais, traduis en français par nos soins.