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Actualité

 

5 juillet : Un ultimatum pour l’école privée en Algérie

 

Ecole privée en AlgérieLe ministre de l’Education nationale, Aboubakr Benbouzid, a insisté lors de la journée d’étude sur les écoles privées qui s’est tenue, hier, à l’Institut national de formation et de perfectionnement des maîtres de Ben Aknoun, sur l’obligation du respect du programme de l’éducation nationale et de son enseignement en langue arabe.

Devant une assistance composée de directeurs et responsables d’écoles privées, le message de Benbouzid est on ne peut plus clair: ne plus reproduire les manquements à la loi constatés par le passé. Manquements qui, pour rappel, avaient conduit la tutelle à fermer un grand nombre d’écoles privées.

Le ministre a encore déclaré que le 5 juillet sera le dernier délai pour les écoles privées pour se conformer à la loi.

Et de préciser que 98 établissements privés ont eu le feu vert pour continuer à exercer leur mission, sur les 139 dont les dossiers ont été déposés. Autre indication du ministre, 14 wilayas comptent à l’heure actuelle des écoles privées où sont inscrits 16.000 élèves.

Le ministre de l’Education nationale a en outre déclaré que l’enseignement «est un acte politique» qui ne peut être dissocié de la politique de l’Etat.

Faisant le parallèle avec d’autres pays, il dira «autant que ces pays enseignent pour leurs enfants le catholicisme ou... la laïcité, l’école algérienne enseignera à ses enfants les valeurs nationales et spirituelles de notre nation». Et de conclure qu’il «est naturel que chaque pays enseigne à ses enfants ce qui est conforme à ses valeurs».

Voulant dissiper les ambiguïtés qui planaient autour du rapport entre les écoles privées et le ministère, Benbouzid a rassuré qu’il «ne fait pas de différence entre école privée et école publique».

Et de souligner: «Je donnerai tous les moyens dont dispose l’éducation nationale à ces écoles».

Le ministre a néanmoins souligné que la loi interdit formellement à ces établissements privés de contracter un contrat avec le Centre français d’enseignement à distance (CNED), mais que «les élèves peuvent le faire à titre personnel».

Sur le volet financier, Benbouzid a déclaré à l’adresse des gestionnaires des écoles privées qu’ils peuvent recevoir quelques apports financiers de l’extérieur, avec cependant comme condition que cela se fasse avec l’accord préalable de son département.

En leur laissant une relative liberté en ce qui concerne l’enseignement optionnel de quelques matières en langue étrangère, le ministre a prévenu que «cela ne doit pas se faire au détriment du volume horaire du programme de l’éducation nationale». Sur ce sujet, il ajoutera que son département «veillera à l’application stricte et rigoureuse des cahiers de charges».

Questionné sur la décision prise récemment par son ministère en ce qui concerne l’enseignement du français en 3ème année au lieu de la 2ème année, le ministre a répondu que la décision d’enseigner cette langue dès la 2ème année scolaire a été prise dans la précipitation.

Abordant la question de la gratuité du livre scolaire au profit des nécessiteux, le ministre a indiqué que 50% de l’ensemble des scolarisés bénéficieront gratuitement de manuels.

Cependant, la priorité est accordée aux élèves de première année qui seront les premiers à en profiter. Une mesure dont le coût est estimé à 600 milliards de centimes, selon l’éducation nationale.

Par Salah Eddine K. - Quotidien Oran

   
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