Medelci à la 13e session du Conseil des droits de l’homme à Genève : «Nous encourageons les initiatives transrégionales»
L’Algérie, qui a participé activement à l’édification institutionnelle du Conseil en tant que coordonnatrice du groupe africain, se sent interpellée par l’examen auquel le Conseil est convié aujourd’hui. C’est ce qu’a déclaré, hier, le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, dans un discours prononcé à Genève dans le cadre du segment de haut niveau de la treizième session du Conseil des Nations unies des droits de l’homme.
Le ministre a affirmé suivre avec un grand intérêt la nouvelle impulsion donnée par Navi Pillay au Haut Commissariat aux droits de l’homme et tenons à saluer ses efforts ». Dans le même cadre, le ministre des Affaires étrangères a estimé que depuis sa mise en place en 2006, le Conseil des droits de l’homme a fait des progrès importants dans la réalisation, avant de souligner qu’il reste fort à faire pour que cette instance devienne l’expression institutionnelle de la conscience de l’humanité.
Cependant, a-t-il précisé, « nous constatons avec satisfaction que la dynamique est d’ores et déjà enclenchée dans la bonne direction. C’est pourquoi nous pouvons entreprendre dans la sérénité l’examen quinquennal du fonctionnement et des méthodes de travail du Conseil».
C’est à ce titre, a expliqué le ministre, que l’Algérie a accueilli la semaine dernière 103 chefs de missions permanentes accrédités auprès des Nations unies à Genève. Le but de cette initiative, a-t-il souligné, « était de donner à tous les pays représentés, petits et grands, riches et pauvres, la possibilité de participer au même titre à cette réflexion informelle ». C’est cet esprit d’Alger, a indiqué M. Medelci, que «nous souhaitons vous apporter comme contribution au succès de l’examen quinquennal qui va être engagé».
Le ministre a plaidé pour le rapprochement des différents groupes régionaux dans la recherche du consensus et encourage les initiatives transrégionales à promouvoir la recherche des compromis entre ces groupes lorsqu’il y a divergence. Mais le ministre a précisé que la poursuite de notre réflexion institutionnelle ne doit pas détourner le Conseil de l’urgence des tâches qui constituent sa raison d’être, à savoir la prévention des violations des droits de l’homme sur le terrain et la protection des victimes.
Synthèse de l'article - Equipe Algerie-Monde.com
D'aprés Horizons-dz. www.horizons-dz.com. Par Djamel O. Le 2 mars 2010.