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Actualité

 

Augmentation des salaires en Algérie pour les universitaires

 

Université en AlgérieLa réunion qui a regroupé hier le syndicat des enseignants universitaires (CNES), fer de lance du mouvement de protestation cyclique, et le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M. Rachid Harraoubia, s’est terminée par des résultats satisfaisants pour le corps enseignant.

Les quatre points consignés dans la plate-forme de revendications des enseignants ont été traités et ont trouvé une solution, selon les déclarations des deux parties. Selon le ministre, l’issue heureuse prise par les événements est insufflée par le nouveau chef du gouvernement, M. Belkhadem, qui s’est enquis de la situation conflictuelle qui prévaut dans certaines universités.

Concernant la première revendication, en l’occurrence les salaires, il a été retenu le principe de leur augmentation au cours du mois de juillet. Il s’agit d’une «augmentation conséquente», souligne-t-on. Une deuxième hausse se fera au même titre que pour les autres catégories de travailleurs, dans le cadre de la tripartite.

En matière d’accès au logement, plusieurs formules seront proposées au corps enseignant des universités. Elles vont du logement social participatif à l’auto-construction par le truchement des coopératives immobilières, qui suppose que des facilités seront octroyées.

Quant au statut particulier, les syndicalistes ont une réponse qui n’est pas nouvelle. Il sera débattu dans le sillage de la présentation du projet de loi sur le statut de la fonction publique en général. La période de la fin du mois de juin a été arrêtée pour cela. Un seul point est rejeté sans nuances par le ministre de l’Enseignement supérieur.

Celui qui se rapporte à la gestion démocratique de l’université, qui suppose que les doyens devront être élus par leurs pairs universitaires. Harraoubia a justifié son opposition par la crainte de voir émerger des rivalités politiques pour le contrôle des campus et, chemin faisant, une politisation de l’université.

Les membres du bureau national du CNES ont ostensiblement montré, à la fin de la réunion, leur satisfaction de voir une bonne partie de leurs revendications aboutir.

Cette évolution démontre à leurs yeux que quand la volonté politique existe, les crises se résolvent. Mais cette note optimiste ne fait pas oublier cependant que trois de leurs pairs, dirigeants du même CNES, ont des ennuis avec la justice pour avoir enfreint la décision de justice qui a ordonné le gel de la grève.

M. Ali Boukaroura, le coordinateur du CNES, qui a récusé l’existence d’un syndicat à plusieurs ailes, même s’il se démarque des sections qui n’ont pas obtempéré à la décision de justice puis à la décision du CNES d’arrêter la grève, assure qu’il est censé oeuvrer à trouver une issue honorable parce qu’ils auront activé sous la bannière du CNES.

Le ministre, qui a refusé en revanche que les étudiants soient pris en otages, a évoqué la nécessité absolue de se conformer à la loi et au respect des décisions de justice. Non sans rappeler ce qu’a fait l’Etat pour les universitaires qui déclenchent chaque année un mouvement de grève. La dernière augmentation des salaires des enseignants a varié entre 50 et 80%. Depuis 1999, 11.500 logements ont été attribués, rappelle-t-il.

Par Omar S. - Quotidien Oran

   
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