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Algérie - Un inventeur attend un certificat d’activité

fuites des cerveaux L’inventeur Lefkir Mustapha, qui a mis au point un produit empêchant la réapparition du poil, attend depuis plus d’une année de bénéficier d’une aide de la Caisse nationale d’assurance chômage (CNAC), consacrée par le décret présidentiel du 30 décembre 2003, afin de lancer une activité de fabrication d’huiles essentielles de parfumerie et de cosmétiques.

Une activité qu’il ne peut entamer sans le certificat d’activité qui lui est exigé par le Comité de sélection et de validation (CSV) au ministère du Commerce qui, par la suite, lui délivrera l’attestation d’éligibilité au dispositif précité. M. Lefkir ne sait plus à quel saint se vouer.

Pourtant, son invention a été validée par l’Institut national algérien de la propriété intellectuelle, dont la décision a été signée en août 2008 par le directeur général de l’INAPI. « Mon produit a été soumis à des analyses dans un laboratoire privé et à l’institut Pasteur d’Alger, lesquels l’ont jugé satisfaisant sur tous les plans et conforme aux normes et aux tests réglementaires quant à la toxicité. »

M. Lefkir s’interroge sur le pourquoi du gel de son dossier. En réponse à une correspondance du président de la Caisse nationale d’assurance chômage de la wilaya d’Alger au sujet de M. Lefkir, le directeur de la concurrence et des prix au ministère du Commerce signale que « tout produit cosmétique et d’hygiène corporelle est soumis à une déclaration préalable conformément au décret exécutif n 97/37 du 14 janvier 1997 définissant les conditions et les modalités de fabrication, de conditionnement, d’importation et de commercialisation sur le marché national des produits cosmétiques et d’hygiène corporelle.

A cet effet l’intéressé doit constituer un dossier technique et se présenter à nos services pour de plus amples informations ». Toutes les démarches de M. Lefkir sont restées lettre morte. « Mon invention intéresse déjà des sociétés étrangères avec lesquelles je suis en négociation, dont une entreprise anglaise, mais je ne comprends pas pourquoi dans mon pays je n’arrive pas à lancer mon activité, alors que je verse chaque années les taxes de dépôt à l’INAPI.

Ce produit constitué de composant naturels, dont l’huile de cade, empêche la réapparition des poils. Il permet une limitation sur une durée très longue qui dépasse la durée proposée par les autres produits et ce, sans entraîner des réactions cutanées », nous dira-t-il dans l’espoir de voir un jour son produit commercialisé en Algérie.

Synthèse de l'article - Equipe Algerie-Monde.com

D'apres El Watan. www.elwatan.com. Par Djamila Kourta . Le 25 Decembre 2008.

 

 

 

 

 

 

 

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