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Actualité

 

Le compromis en ligne de mire entre l'Iran et l'Europe

 

Ali Larijani IranIran - Pourquoi une rencontre entre deux personnes passionne-t-elle autant la communauté internationale ? Depuis le début de la crise nucléaire qui empoisonne les relations entre l’Iran et l’Occident, Ali Larijani, négociateur dans le dossier nucléaire iranien, et Javier Solana, chef de la diplomatie européenne, n’ont eu de cesse de se voir et d’évoquer à maintes reprises la crise de l’enrichissement de l’uranium.

Mais le tête-à-tête d’hier à Vienne ne ressemblait apparemment pas aux précédents.

Poursuivant sa recherche d’un règlement exclusivement diplomatique à cette crise, le haut représentant de l’Union européenne pour la politique étrangère veut absolument arracher un compromis à son interlocuteur iranien afin d’éviter au moins pour un moment que le langage des menaces qui ne cessent de fuser d’Amérique ne se transforme en redoutable réalité.

Face à l’intransigeance de l’Administration Bush qui est monté au créneau la semaine dernière, les Européens restent à présent les seuls interlocuteurs plus ou moins souples sur qui les Iraniens peuvent encore compter pour mener des négociations concrètes. Dix jours après l’expiration du délai fixé par le Conseil de sécurité à Téhéran pour qu’il suspende son enrichissement de l’uranium, le chemin des pourparlers semble avoir été l’option de choix comme le voulaient les Iraniens.

Et la réunion d’hier entre Javier Solana et Ali Larijani est aussi une victoire pour la République islamique qui n’a cessé de défendre son droit à l’énergie nucléaire.

Même si la rencontre viennoise n’est pas une première, elle devrait toutefois être marquée par un contexte différent.

Car, contrairement aux réunions précédentes, celle-ci aura lieu au moment où l’Iran est passible de sanctions internationales. Au lendemain même de l’expiration du délai fixé par le Conseil de sécurité, les Américains furent les premiers à réclamer que des sanctions soient imposées si ce pays ne mettait pas immédiatement fin à son programme nucléaire.

«Le temps des sanctions est venu», semblaient chantonner tous les responsables américains, du président des Etats-Unis à l’ambassadeur américain à l’AIEA en passant par John Bolton, le faucon de New York.

«Le but de la réunion dans l’après-midi est de préparer le terrain pour commencer des négociations fondées sur la réponse de l’Iran à la proposition européenne sur les activités nucléaires de l’Iran», a annoncé l’agence de presse iranienne.

Cette réunion tant attendue devra sans doute être parrainée par le gouvernement autrichien puisque la rencontre cruciale aura lieu dans le bureau du chancelier Wolfgang Schuessel.

Preuve irréfutable de l’implication de l’Europe dans le règlement de la crise nucléaire iranienne, le parrainage de Vienne prouve une fois de plus de la volonté de plus en plus présente de repousser toute éventualité d’imposer des sanctions contre un pays dont la puissance régionale et militaire ne cesse de se confirmer.

Javier Solana devrait réitérer à son interlocuteur les offres européennes concernant la fourniture à Téhéran de réacteurs à eau légère ainsi que des avantages économiques et commerciaux alléchants.

Côté iranien, on devrait assister à un renouvellement en règle de l’intransigeance désormais légendaire de la République islamique.

Le compromis sera plus que jamais l’obsession des deux parties, surtout que Javier Solana se verra conforté puisque la rencontre se déroule à Vienne, non loin du siège de l’Agence internationale de l’énergie atomique.

Un détail qui sera loin de perturber un Ali Larijani plus ferme que jamais.

Par Mohamed Khaled Drareni - La Tribune

 

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